Quelques conseils simples pour un temps des fêtes réussi et sécuritaire!
Faites le plein d’information avant les célébrations!
Cocktails et allergies alimentaires, un bon mélange?
Avec l’arrivée sur les tablettes de nombreux spiritueux québécois, les cocktails semblent plus populaires que jamais. Mais qu’en est-il des risques de s’adonner aux plaisirs de la mixologie pour une personne vivant avec des allergies alimentaires?
L’étiquetage des spiritueux
Amandes, œufs, blé, soya, arachides… La personne allergique doit lire attentivement l’étiquetage nutritionnel de tous les aliments qu’elle consomme et les spiritueux, à la base de plusieurs cocktails, ne font pas exception.
Les sources d’allergènes alimentaires, de gluten et les sulfites ajoutés, lorsqu’ils sont présents en quantité égale ou supérieure à 10 ppm, doivent être déclarés sur l’étiquetage des spiritueux.
Cette exigence s’applique au bourbon whisky et aux boissons alcoolisées normalisées (rhum, vodka, gin, liqueurs, etc.). Elle s’applique également aux boissons alcoolisées non normalisées (cocktail (ex. : mojito), liqueurs à la crème, ouzo, saké, etc.)
Certaines personnes allergiques opteront pour des alcools dont l’ingrédient de base est peu associé aux allergies alimentaires, tels que la tequila (fait à partir agave) et le rhum (fait à base de sucre de canne).
Les allergènes dans les mélanges*
De nombreux mélanges intègrent certains allergènes prioritaires tels les œufs crus, la crème et le lait.
Pensons à la mousse onctueuse sur les Sours, Pisco Sour, Amaretto Sour et Whisky Sour, souvent obtenue en fouettant des blancs d’œufs.
Tandis que les produits laitiers entrent parfois dans la fabrication de classiques comme, les Piña Colada, White Russian et cafés spécialisés, il faut même se préoccuper de certains mélanges commerciaux, dont ceux utilisés pour faire les Margaritas.
Bien entendu le Bloody Caesar, renfermant du jus de palourdes, ne peut être consommé par la personne allergique aux fruits de mer.
Attention, également, à la garniture du breuvage, choisi!
*veuillez noter que la liste de nos exemples n’est pas exhaustive.
La contamination croisée
Même si l’allergène à éviter n’entre pas dans la composition du cocktail choisi, il faut se méfier de la contamination croisée, en s’assurant que le mélangeur, ustensiles, planche à découper, paille, verre, mains, linges ou autre ne soient contaminés par la préparation d’une boisson proscrite pour la personne allergique.
Dans plusieurs situations, il sera préférable d’y aller avec les options nécessitant peu de manipulation et outils, afin de réduire les risques.
Rester vigilant
Les allergies alimentaires ne prennent pas de vacances lorsqu’on fait la fête. Il faut rester vigilant malgré la consommation d’alcool. D’une part, garder nos bonnes habitudes en prenant un verre, mais également en mangeant les bouchées qui l’accompagnent. De plus, la règle de base demeure : il est essentiel d’avoir son auto-injecteur avec soi en tout temps.
Sur ce, à votre santé !
PARTAGER
La communication et l’éducation sont au cœur de la gestion des allergies alimentaires.
Informez votre entourage des bonnes pratiques en matière d’allergie et planifiez adéquatement vos activités du temps des fêtes.
Vous recevez des gens allergiques ? Voici quelques recettes à essayer ou à partager.
DISCUTER
Lorsqu’il est question de gestion d’allergies alimentaires dans un contexte de fête, il est important de porter une attention particulière à l’élaboration du menu et d’en discuter à l’avance avec vos invités.
Cette lecture vous propose 6 trucs pour recevoir une personne allergique en toute sécurité.
VISIONNER
Apprenez à utiliser l’auto-injecteur d’adrénaline.
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