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Est-ce que les allergies dans les écoles du Québec sont bien gérées? Des professionnels s’intéressent à la question.

Au Québec, la gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire est assurée par les centres de services et les directions d’écoles, le personnel en place agit au meilleur de ses connaissances.

Écoutez à ce sujet : 

«Allergies : faut-il permettre les arachides à l’école?»

à l’émission ICI RDI / D’abord l’info

Source de la vidéo : chaine YouTube de Radio-Canada INFO

Au Québec, la gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire est assurée par les centres de services et les directions d’écoles, le personnel en place agit au meilleur de ses connaissances. Contrairement aux autres provinces canadiennes, aucune loi, règlementation ou directive ministérielle n’assure un encadrement uniforme des élèves à risque d’anaphylaxie.

Écoutez à ce sujet :

«Allergies : faut-il permettre les arachides à l’école?»

à l’émission ICI RDI / D’abord l’info

Source de la vidéo : chaine YouTube de RDI  Radio-Canada INFO

Il en résulte des pratiques non standardisées, une gestion à la pièce du bannissement alimentaire et, surtout, un risque accru d’accident pour les 75 000 jeunes vivant avec une ou des allergies alimentaires et fréquentant une école du Québec.

Cette semaine, plusieurs grands médias, dont l’émission L’épicerie diffusée à Radio-Canada et ICI Télé, ont relayé l’exemple de centres de services qui, faute de directive uniforme, ont décidé de gérer les allergies alimentaires à leur façon.  Au cours de la dernière année, c’est plus de 75 écoles de la région du Bas-Saint-Laurent qui ont mis en place de nouvelles pratiques en matière de gestion de l’anaphylaxie. Ce n’est que lorsque le personnel est formé sur une base annuelle, que la sensibilisation des élèves est à point et que les bonnes pratiques en matière d’hygiènes sont déployées que les écoles ont alors fait le choix de retirer le bannissement de certains aliments, comme les noix et les arachides.

Cet exemple démontre qu’il est possible d’instaurer un cadre sécuritaire et efficace sans recourir à des interdictions absolues. Il s’agit d’un modèle inspirant que nous pourrions adopter à l’échelle du Québec.  Mais pour ce faire, le ministère de l’Éducation et de la Santé doivent mettre en place des directives claires et uniformes, afin de soutenir les écoles dans leur processus d’implantation.

Depuis plus de 15 ans, Allergies Québec milite pour une prise en charge uniforme des élèves vivant avec des allergies alimentaires en milieu scolaire. Actuellement, le fait que chaque centre de services scolaires soit responsable de développer sa propre expertise en matière d’allergies alimentaires est complexe, aléatoire et, surtout, risqué.

Inspirons-nous du succès des écoles du Bas-Saint-Laurent et de toutes les autres provinces canadiennes pour amorcer un changement à l’échelle provinciale. Il est urgent d’adopter un cadre législatif clair, accompagné de protocoles uniformes afin que tous les élèves du Québec bénéficient d’une protection adéquate.

Tel que communiqué à maintes reprises, Allergies Québec est prêt à soutenir les élus dans cette démarche et à poursuivre la collaboration entamée avec les Directions de santé publique régionales.

Contrairement aux autres provinces canadiennes, aucune loi, règlementation ou directive ministérielle n’assure un encadrement uniforme des élèves à risque d’anaphylaxie.

Il en résulte des pratiques non standardisées, une gestion à la pièce du bannissement alimentaire et, surtout, un risque accru d’accident pour les 75 000 jeunes vivant avec une ou des allergies alimentaires et fréquentant une école du Québec.

Cette semaine, plusieurs grands médias, dont l’émission L’épicerie diffusée à Radio-Canada et ICI Télé, ont relayé l’exemple de centres de services qui, faute de directive uniforme, ont décidé de gérer les allergies alimentaires à leur façon.  Au cours de la dernière année, c’est plus de 75 écoles de la région du Bas-Saint-Laurent qui ont mis en place de nouvelles pratiques en matière de gestion de l’anaphylaxie. Ce n’est que lorsque le personnel est formé sur une base annuelle, que la sensibilisation des élèves est à point et que les bonnes pratiques en matière d’hygiènes sont déployées que les écoles ont alors fait le choix de retirer le bannissement de certains aliments, comme les noix et les arachides.

Cet exemple démontre qu’il est possible d’instaurer un cadre sécuritaire et efficace sans recourir à des interdictions absolues. Il s’agit d’un modèle inspirant que nous pourrions adopter à l’échelle du Québec.  Mais pour ce faire, le ministère de l’Éducation et de la Santé doivent mettre en place des directives claires et uniformes, afin de soutenir les écoles dans leur processus d’implantation.

Depuis plus de 15 ans, Allergies Québec milite pour une prise en charge uniforme des élèves vivant avec des allergies alimentaires en milieu scolaire. Actuellement, le fait que chaque centre de services scolaires soit responsable de développer sa propre expertise en matière d’allergies alimentaires est complexe, aléatoire et, surtout, risqué.

Inspirons-nous du succès des écoles du Bas-Saint-Laurent et de toutes les autres provinces canadiennes pour amorcer un changement à l’échelle provinciale. Il est urgent d’adopter un cadre législatif clair, accompagné de protocoles uniformes afin que tous les élèves du Québec bénéficient d’une protection adéquate.

Tel que communiqué à maintes reprises, Allergies Québec est prêt à soutenir les élus dans cette démarche et à poursuivre la collaboration entamée avec les Directions de santé publique régionales.

Voici ce que d’autres médias en disent :

«Et si on permettait les arachides dans les écoles?»

Et si on permettait les arachides dans les écoles?
Source de la capture d'écran : Radio-Canada Info
Pendant que les tergiversations ministérielles se poursuivent sur la gestion de l’anaphylaxie en milieu scolaire au Québec, le Dr Philippe Bégin, sur le terrain, sonne l’alarme.
 

‘Actuellement, s’il y a un accident puis si on se rend compte qu’il n’y avait pas de règle, c’est la faute à qui? C’est la faute à personne parce qu’il n’y a pas d’obligation. Ce qu’on aimerait, c’est que tout le monde adopte un plan clair. Pour les parents, ça serait drôlement mieux si tout le monde faisait la même chose.’

Julie Perreault

«Et si on permettait les arachides dans les écoles?»

Et si on permettait les arachides dans les écoles?

Source de la capture d’écran de l’article cité : ICI TÉLÉ Radio-Canada

Pendant que les tergiversations ministérielles se poursuivent sur la gestion de l’anaphylaxie en milieu scolaire au Québec, le Dr Philippe Bégin, sur le terrain, sonne l’alarme.
 
‘Actuellement, s’il y a un accident puis si on se rend compte qu’il n’y avait pas de règle, c’est la faute à qui?C’est la faute à personne parce qu’il n’y a pas d’obligation. Ce qu’on aimerait, c’est que tout le monde adopte un plan clair. Pour les parents, ça serait drôlement mieux si tout le monde faisait la même chose.’

«Les allergies alimentaires sont-elles bien gérées dans les écoles?»

Source de la capture d’écran : ICI TÉLÉ Radio-Canada

« La gestion des allergènes dans les écoles est un casse-tête pour les élèves, les parents et le personnel enseignant. Faudrait-il les bannir? Certaines provinces ont déjà adopté une loi ou un protocole. Le Québec est à la traîne, mais certaines écoles ont décidé de prendre les choses en main.»

Caroline Lacroix de l’émission L’épicerie à ICI TÉLÉ

«Protégeons-nous trop les gens qui souffrent d'allergies alimentaires?»

Source de la capture d’écran : NOOVO

Les débatteurs de Noovo se prononcent, dont nutritionniste Stéphanie Côté.

Source de la capture d'écran : 98.5 FM GOGECO Nouvelles

Allergènes dans les écoles: «On n’interdit pas, on encadre »

« Certaines écoles québécoises n’excluent plus les allergènes à l’intérieur de l’établissement. Des aliments comme les arachides et les noix sont maintenant permis. Pourquoi appliquer cette nouvelle approche?»

Patrick Lagacé 98.5 FM Cogeco Média

 

Allergènes dans les écoles: «On n’interdit pas, on encadre »

Source de la capture d’écran : 98.5 FM GOGECO Nouvelles

« Certaines écoles québécoises n’excluent plus les allergènes à l’intérieur de l’établissement. Des aliments comme les arachides et les noix sont maintenant permis. Pourquoi appliquer cette nouvelle approche?»

Patrick Lagacé 98.5 FM Gogeco Média

Permettre les arachides dans les écoles apporte des bienfaits

 

« Ayons un environnement où tout est permis, mais travaillons plutôt sur la gestion et la prévention…la clé est dans la formation complète de tous les enseignants. »

Dominique Seigneur

Source de la capture d’écran de l’article cité : ICI TÉLÉ Radio-Canada

En voir d'autres

QUB radio / Émission de Richard Martineau – Entrevue avec Dominique Seigneur – https://www.qub.ca/radio/balado/richard-martineau?audio=1099425269

KYCK / Le PM – Entrevue avec Dominique Seigneur – https://www.957kyk.com/audio/663001/la-formation-serait-plus-securitaire-que-l-interdiction

Partagez cette page afin que les besoins des enfants allergiques ne tombent pas dans l'oubli!

Allergies Québec souhaite vous informer de certains enjeux et vous offrir des pistes de solution pour promouvoir la sécurité et améliorer la qualité de vie des 75 000 élèves québécois qui doivent composer avec des allergies alimentaires.

Les impacts des allergies alimentaires au Québec

Sur les enfants et leur famille

Tous les jours au Québec, les enfants et leur famille se posent des questions afin de prévenir les risques de réactions allergiques sévères, dont l’anaphylaxie. Le questionnement est sans fin pour ces jeunes et leurs parents.

  • « Les adultes de mon entourage sont-ils en mesure de m’aider si je subis une réaction? »
  • « Est-ce qu’on va bannir un allergène à cause de moi? Ce n’est pas ce que je veux… »
  • « Est-ce qu’il reste des traces d’allergène sur la table où je mange? »
  •  

Même si les familles se font un devoir d’être renseignées et de conscientiser leur entourage, lorsqu’elles trouvent réponses à certaines questions, d’autres émergent. Les parents doivent également s’assurer, à chaque début d’année scolaire, que le personnel scolaire possède toutes les informations nécessaires pour prévenir les réactions allergiques graves et pour réagir rapidement en cas de choc d’anaphylactique ou autres problèmes majeurs.

Sur les réseaux scolaires et de la santé

25 % des premières réactions anaphylactiques chez les enfants se produisent en milieu scolaire. Il est donc important que le personnel soit en mesure de répondre à une situation d’urgence qui peut du jour au lendemain survenir et affecter un enfant qui n’était pas préalablement connu comme étant allergique. Cette donnée démontre aussi l’importance d’avoir en milieu scolaire des auto-injecteur communs qui peuvent être utilisés par une personne formée en cas de besoin.

Saviez-vous que la plupart des membres du personnel scolaire ne se sentent pas outillés et prêts afin de répondre à une crise anaphylactique? Cette situation est préoccupante, puisque les réactions allergiques dans les milieux scolaires ont des conséquences pour plusieurs familles québécoises, et sur notre système de santé :

  • Environ 20 % des réactions anaphylactiques se produisent dans les écoles.
  • Chaque cas d’anaphylaxie nécessite un transport à l’hôpital. Ceci ajoute une pression accrue sur notre système de santé, surtout aux urgences où se retrouve la majorité des enfants souffrant d’une réaction allergique sévère.

Le Québec, dernier de classe en matière de prise en charge de l’anaphylaxie dans les écoles

Au Québec, aucune législation n’encadre la prise en charge des enfants allergiques en milieu scolaire. Le Québec n’a pas non plus de formation standardisée destinée au personnel scolaire, alors que les autres provinces et territoires ont soit des politiques, protocoles, lignes directrices ou lois visant une standardisation des pratiques. Ces lacunes sont d’autant plus apparentes lorsque nous comparons le Québec avec les autres provinces et territoires canadiens.

 

QC

AB

CB

MB

NB

ONT

Î-P-É

SK

YT

T-N-L

T-N-O

NU

Standardisation

 

 

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Loi/Politique

 

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Actuellement, chaque centre de service scolaire québécois doit donc élaborer ses propres directives en matière de gestion des allergies et les établissements scolaires les intègrent ensuite, et ce au meilleur de leurs capacités.

La responsabilité d’outiller les intervenants en milieu scolaire, pour qu’ils soient en mesure de réagir promptement en cas de réaction allergique, incombe souvent aux parents. C’est malheureusement un processus qu’ils doivent répéter chaque année, puisque l’enfant change d’enseignant, d’éducateur et peut aussi être appelé à interagir avec d’autres intervenants en milieu scolaire, dont des spécialistes, orthopédagogues, etc..

Ces lacunes en matière de standardisation peuvent provoquer des dommages collatéraux importants. Plusieurs études démontrent que les auto-injecteurs sont sous-utilisés en soins préhospitaliers. La plupart des gens ont tendance à attendre trop longtemps avant d’administrer l’épinéphrine. Les allergologues s’entendent sur le fait que plus on retarde l’administration de l’épinéphrine, plus le risque de complications et de décès augmente. D’où l’importance d’une formation standardisée dans les écoles à l’échelle provinciale.

Des solutions pour assurer la sécurité des enfants

Les élus ont un rôle important à jouer pour aider le Québec à rattraper son retard en matière de prise en charge des élèves allergiques.

De petits pas dans la bonne direction

Afin d’assurer la sécurité de tous les enfants québécois, il faut progresser vers une standardisation de la formation offerte aux intervenants en milieu scolaire. Nous vous invitons à :

  • Échanger avec l’équipe d’Allergies Québec pour en apprendre davantage sur les meilleures pratiques à privilégiées dans la mise en place d’une formation standardisée;
  • Mandater quelqu’un de votre équipe qui pourra recueillir de l’information pertinente et vous la communiquer;
  • Partagez les ressources offertes par Allergies Québec, un organisme sans but lucratif, avec votre communauté sur les réseaux sociaux;
  • Soulever le besoin d’une formation standardisée auprès de votre caucus, ou dans un comité parlementaire sur lequel vous siégez pour stimuler la conversation et trouver des solutions.

N’attendons pas qu’une tragédie survienne pour prendre action! Agissons dès maintenant!

Ressources éducatives

Pour en apprendre davantage sur la gestion des allergies alimentaires en milieu scolaire québécois :

Entrez votre adresse résidentielle sur le site d’Élections Québec .

Consultez le bottin de l’Assemblée nationale.

Astuce : Entrez le nom de votre député dans la section Mots clés (en bas à gauche). 

Son courriel se trouve sous l’onglet « Coordonnées » de son profil.