DÉFIBRILLATEURS ET TROUSSES DE NALOXONE DANS LES ÉCOLES… À quand des mesures aussi concrètes en matière de gestion des allergies alimentaires??

À l’occasion de la Journée québécoise des allergies alimentaires, ce 21 mars, Allergies Québec souhaite attirer votre attention sur une situation qui se perpétue dans les écoles de la province fréquentées par 75 000 élèves allergiques chaque jour.
D’abord, souvenez-vous qu’il y a un peu moins d’un an, le ministère de l’Éducation a débloqué une somme de 3 millions de dollars afin de soutenir les écoles pour l’acquisition et l’installation de défibrillateurs dans tous les milieux scolaires du Québec, afin de pouvoir intervenir en cas de malaises cardiaques. De plus, il y a quelques semaines, on apprenait que des centaines d’écoles secondaires de la province sont désormais équipées de trousses de naloxone, afin d’intervenir adéquatement et rapidement en cas de surdose aux opioïdes.
Pourtant en ce qui concerne la gestion des allergies alimentaires dans les écoles, où jusqu’à 20 % des premiers événements anaphylactiques se produisent, le ministère de l’Éducation soutient ceci :
« Il appartient aux établissements d’enseignement, aux centres de services scolaires et aux commissions scolaires de déterminer les mesures à mettre en place dans leurs milieux en matière de gestion des allergies alimentaires, en fonction de leurs propres réalités locales. »
Pourquoi gérer un problème collectif un cas à la fois?
Faute d’expertise en matière d’allergies alimentaires et n’ayant pas l’obligation de se doter d’une politique de prévention, plusieurs établissements scolaires « bannissent » les allergènes et remettent le dossier au bas de la pile.
À quand une législation régissant des mesures de prévention pertinentes dans les écoles, comme l’ont instaurée toutes les autres provinces canadiennes?
Selon Allergies Québec, les parents d’enfants allergiques ont besoin d’un tel engagement pour se sentir en confiance, lorsqu’ils envoient leur enfant à l’école chaque matin.
À vous de vous prononcer :
ÊTES-VOUS FAVORABLE À L’OBLIGATION D’UNE POLITIQUE DE GESTION DES ALLERGIES ALIMENTAIRES, DANS TOUTES LES ÉCOLES DU QUÉBEC?
